Qui est concerné par les obligations du décret tertiaire ?

Quels acteurs et bâtiments sont soumis au décret tertiaire ?

SOMMAIRE :

Le décret tertiaire, mis en place dans le cadre de la transition énergétique en France, vise à réduire la consommation d’énergie dans le secteur tertiaire. Ce texte s’applique principalement aux propriétaires et exploitants de bâtiments à usage tertiaire, tels que les bureaux, commerces, hôtels, établissements d’enseignement, et autres locaux destinés à des activités non résidentielles. L’objectif est d’encadrer les obligations de travaux et d’amélioration énergétique afin de favoriser des pratiques plus durables et de contribuer aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

En outre, le décret s’adresse également aux collectivités territoriales et aux organismes publics, qui jouent un rôle crucial dans le pilotage de ces actions. En effet, ces acteurs doivent non seulement se conformer aux exigences réglementaires, mais aussi encourager les initiatives au sein de leur territoire. Ainsi, le décret tertiaire représente un enjeu collectif, mobilisant à la fois le secteur privé et public pour un avenir énergétique plus soutenable.

Le décret tertiaire : cadre légal et objectifs

Le décret tertiaire : cadre légal et objectifs
Les objectifs du décret tertiaire

Le décret tertiaire représente une avancée majeure dans la réglementation française concernant la performance énergétique des bâtiments. Ce texte vise à réduire l’empreinte carbone du secteur tertiaire tout en améliorant l’efficacité énergétique. Dans cette section, nous aborderons les aspects légaux du décret, les enjeux qu’il soulève et les objectifs à atteindre dans les prochaines décennies.

1. Présentation du décret tertiaire et ses bases réglementaires

Le décret tertiaire, promulgué en 2019, s’inscrit dans le cadre de la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique). Il vise à encadrer les modalités de réduction des consommations énergétiques dans les bâtiments à usage tertiaire. Cette réglementation s’applique à tous les bâtiments de plus de 1 000 m², qu’ils soient publics ou privés, et impose des obligations de réduction des consommations d’énergie.

1.1. Les enjeux environnementaux

Dans un contexte de crise climatique, le décret tertiaire répond à des enjeux environnementaux majeurs. Les bâtiments, en tant que sources conséquentes d’émissions de CO2, doivent impérativement diminuer leur empreinte écologique. Ce décret participe à l’effort national visant à atteindre la neutralité carbone.

1.2. Les enjeux économiques

Au-delà des considérations environnementales, le décret tertiaire entraîne également des implications économiques. Rénover et optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments peut engendrer des économies significatives au niveau des factures d’énergie. De plus, ces investissements dans la performance énergétique favorisent la création d’emplois et la compétitivité des entreprises dans un marché de plus en plus orienté vers le développement durable.

2. Les objectifs à atteindre pour 2030, 2040 et 2050

Le décret tertiaire fixe des objectifs clairs et ambitieux. À l’horizon 2030, les propriétaires de bâtiments doivent réduire leur consommation d’énergie de 40 % par rapport à 2010. Cette réduction sera suivie d’un objectif de 50 % en 2040 et enfin, d’une diminution de 60 % d’ici 2050. Ces étapes permettront d’assurer une transition progressive et efficace vers la durabilité.

2.1. Calendrier des obligations

Il est crucial pour les acteurs du secteur de bien comprendre le calendrier des obligations fixées par le décret tertiaire. La première étape consiste à déclarer les consommations d’énergie d’ici 2022, suivie par la mise en œuvre de mesures concrètes d’économies d’énergie. Ce rythme soutenu permettra de garantir le respect des objectifs établis dans le calendrier fixé.

Conclusion sur l’importance de respecter le décret

Respecter le décret tertiaire n’est pas seulement une question de conformité légale, mais également un impératif pour la transition énergétique. Les enjeux économiques et environnementaux sont indissociables, et les futurs acteurs du bâtiment tertiaire doivent anticiper ces évolutions pour s’aligner avec les ambitions de durabilité de la France.

Quels acteurs et bâtiments sont soumis au décret tertiaire ?

Quels acteurs et bâtiments sont soumis au décret tertiaire ?

Le décret tertiaire vise à encourager la réduction de la consommation énergétique dans le secteur tertiaire en France. Mais qui est réellement concerné par cette réglementation ? Découvrons ensemble les bâtiments et acteurs impliqués dans cette démarche.

1. Les types de bâtiments visés par le décret tertiaire

  • Bâtiments publics : Les bâtiments publics sont clairement inclus dans le champ d’application du décret tertiaire. Cela comprend les écoles, les administrations publiques, et les installations sportives. Ces établissements doivent mettre en œuvre des stratégies pour réduire leur consommation d’énergie.
  • Bâtiments privés : Les bâtiments privés, notamment ceux utilisés à des fins commerciales, sont également soumis à ce décret. Cela inclut les bureaux, les centres commerciaux, les hôtels et tous les locaux à usage industriel qui accueillent des activités tertiaires.
  • Bâtiments mixtes : Les bâtiments mixtes, qui combinent activités professionnelles et résidentielles, doivent également respecter les exigences du décret tertiaire. La partie dédiée aux activités tertiaires est soumise aux mêmes obligations que celle des bâtiments privés.

2. Les acteurs impliqués dans le décret tertiaire

  • Propriétaires : Les propriétaires de bâtiments tertiaires sont responsables de la mise en conformité avec le décret. Ils doivent s’assurer que les travaux nécessaires pour réduire la consommation énergétique soient réalisés et suivre les indicateurs de performance.
  • Locataires : Les locataires jouent un rôle crucial, surtout si ils modifient l’usage des locaux ou entreprennent des travaux. Ils doivent collaborer avec les propriétaires pour garantir que les objectifs de réduction des consommations énergétiques soient atteints.
  • Gestionnaires de bâtiments : Les gestionnaires de bâtiments, qu’ils soient propriétaires ou tiers, sont essentiels pour mettre en œuvre et suivre les actions exigées par le décret. Leurs compétences en matière de gestion de l’énergie sont mises à profit pour optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments.

3. Exemptions et cas particuliers au décret tertiaire

  • Bâtiments de faible consommation : Les bâtiments dont la consommation énergétique est déjà faible peuvent être exemptés de certaines obligations. Ceci inclut les bâtiments certifiés selon des normes environnementales spécifiques.
  • Bâtiments classés ou historiques : Les bâtiments protégés par des classifications patrimoniales peuvent bénéficier d’exemptions. Les restrictions architecturales peuvent rendre difficile l’implémentation de certaines mesures d’efficacité énergétique.
  • Conditions particulières : Certaines conditions spécifiques peuvent également s’appliquer, notamment en fonction de la taille ou de l’utilisation d’un bâtiment. Il est important pour les propriétaires et les gestionnaires de se renseigner sur ces exemptions pour assurer leur conformité.

Quelle surface prendre en compte pour le décret tertiaire ?

surface à prendre en compte pour le décret tertiaire
Surface à prendre en compte pour le décret tertiaire

Le décret tertiaire impose aux bâtiments à usage tertiaire de réduire leur consommation d’énergie. Pour ce faire, il est essentiel de bien comprendre quelles surfaces doivent être prises en compte dans le calcul des consommations énergétiques. Cette section aborde les spécificités des surfaces plancher, les impacts sur les petites structures et les cas des bâtiments partiellement occupés.

1. Calcul et prise en compte des surfaces plancher

Pour le respect des exigences du décret tertiaire, il est primordial d’analyser les surfaces plancher des bâtiments. Cela inclut l’ensemble des espaces utilisés pour l’activité tertiaire, afin de déterminer la consommation d’énergie par mètre carré.

1.1. Définition de la surface prise en compte

La surface plancher à considérer est la somme de toutes les superficies des locaux utilisés par des activités tertiaires. Cela comprend :

  • Les bureaux
  • Les commerces
  • Les espaces de stockage
  • Les salles de réunion

1.2. Exclusions éventuelles

Certaines surfaces peuvent être exclues du calcul. Il est souvent admis que les surfaces non chauffées, comme les garages ou les zones techniques, ne doivent pas être incluses dans le calcul final. Toutefois, il est recommandé de vérifier les spécificités liées à la réglementation en vigueur.

2. Seuils minimaux et implications pour les petites structures

Les petites structures peuvent être affectées différemment par le décret tertiaire, notamment en ce qui concerne les seuils minimaux définis.

2.1. Seuils de surface pour les petites entreprises

Les entreprises dont la surface utile est inférieure à un certain seuil peuvent bénéficier d’allègements spécifiques. Par exemple, un immeuble avec une surface totale inférieure à 1 000 m² peut avoir des obligations assouplies, facilitant la mise en conformité.

2.2. Implications sur la consommation énergétique

Pour ces petites structures, il est essentiel de bien s’informer sur les seuils et de réaliser des audits énergétiques, même si les obligations sont moins strictes. Cela permet de répondre à leurs propres enjeux de performance énergétique tout en restant conforme à la législation.

3. Particularités pour les bâtiments partiellement occupés par des activités tertiaires

Les bâtiments qui accueillent à la fois des activités tertiaires et non tertiaires doivent également faire l’objet d’une attention particulière en matière de calcul de consommation d’énergie.

3.1. Identification des espaces à prendre en compte

Dans ce type de bâtiments, il est crucial d’identifier précisément les surfaces consacrées à l’activité tertiaire. Cela garantit que seule la consommation liée à ces espaces est prise en compte pour répondre aux exigences du décret.

3.2. Calcul spécifique en cas de cohabitation

La cohabitation d’activités tertiaires avec d’autres usages, comme des logements, nécessite un calcul distinct. Les consommations doivent être ventilées de manière à isoler les performances énergétiques des espaces tertiaires, permettant ainsi une évaluation précise et conforme.

En somme, le respect du décret tertiaire repose sur une bonne compréhension des surfaces concernées et une méthodologie adaptée pour chaque type de structure, qu’il s’agisse de petites entreprises ou de bâtiments mixtes. Il est essentiel de remplir ces critères pour garantir une réduction effective de la consommation d’énergie.

Comment atteindre les objectifs du décret tertiaire ?

Pour respecter les exigences du décret tertiaire, il est crucial de mettre en œuvre des travaux d’amélioration énergétique pertinents. Cette section met en lumière les différentes étapes et solutions pour optimiser l’efficacité énergétique de vos bâtiments.

Travaux prioritaires pour l’amélioration énergétique

1. Isolation performante des bâtiments : Investir dans une isolation de qualité permet de réduire les pertes thermiques et de diminuer les besoins en chauffage. Cela inclut l’isolation des murs, des toitures et des fenêtres.

2. Modernisation des systèmes de chauffage : Remplacer les anciens systèmes de chauffage par des équipements plus efficaces, comme les chaudières à condensation ou les pompes à chaleur et les films thermiques est essentiel pour atteindre vos objectifs énergétiques.

3. Optimisation des systèmes de climatisation : Afin de garantir un confort optimal tout en réduisant la consommation d’énergie, il est recommandé de moderniser les systèmes de climatisation en optant pour des modèles à haute efficacité énergétique.

Solutions WonderGlass pour atteindre vos objectifs du Décret Tertiaire

WonderGlass propose des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité énergétique et le confort thermique de vos bâtiments tout au long de l’année.

1. Pose de films solaires sur vitrage et fenêtres en été

En période estivale, la chaleur excessive peut entraîner une utilisation intensive de la climatisation, augmentant ainsi la consommation énergétique. La pose de films solaires sur les fenêtres constitue une solution efficace pour atténuer cet effet. Ces films anti chaleur agissent comme une barrière contre les rayons solaires, réduisant jusqu’à 80 % de l’énergie solaire pénétrant à l’intérieur.

Cela permet de maintenir une température intérieure plus agréable et de diminuer la dépendance aux systèmes de climatisation, réalisant ainsi jusqu’à 30 % d’économies d’énergie.

2. Installation de films thermiques anti-froid sur vitre et fenêtres en hiver

Durant l’hiver, les déperditions de chaleur par les fenêtres peuvent augmenter les besoins en chauffage. L’installation de films thermiques anti-froid offre une isolation supplémentaire en empêchant les pertes de chaleur. Ces films anti froid créent une barrière isolante sur les vitrages, contribuant à maintenir une température intérieure confortable et à réduire la consommation énergétique liée au chauffage. Ils permettent également de réaliser des économies sur les coûts de chauffage.

En adoptant ces solutions, vous optimisez le confort thermique de vos espaces tout en contribuant à la réduction de la consommation énergétique, conformément aux objectifs du décret tertiaire.

Suivi et déclaration sur la plateforme OPERAT

Il est indispensable de suivre les consommations énergétiques et d’effectuer les déclarations obligatoires sur la plateforme OPERAT pour maintenir une conformité continue avec le décret.

Outils et aides financières disponibles

  • Subventions et crédits d’impôt : Les entreprises et propriétaires peuvent bénéficier de diverses aides financières, telles que des subventions ou des crédits d’impôt, pour réaliser des travaux d’efficacité énergétique.
  • Accompagnement technique : Des organismes et associations peuvent offrir un accompagnement technique afin de guider les entreprises dans leurs projets d’amélioration énergétique, facilitant ainsi la mise en œuvre des solutions adaptées.

Conclusion

Le décret tertiaire représente un cadre réglementaire essentiel pour promouvoir l’efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments à usage tertiaire. En fixant des objectifs ambitieux à atteindre d’ici 2030, 2040 et 2050, ce décret répond aux enjeux environnementaux urgents tout en offrant des opportunités économiques significatives. Les acteurs du secteur, qu’ils soient propriétaires, locataires ou gestionnaires, doivent s’engager activement dans la mise en œuvre des solutions proposées, notamment par la modernisation des infrastructures et l’adoption de pratiques durables.

Pour réussir, il est crucial de bien comprendre les surfaces concernées par le décret et de prioriser les travaux nécessaires pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. L’utilisation d’outils comme la plateforme OPERAT pour le suivi et la déclaration représente une étape déterminante dans ce parcours. En outre, les aides financières disponibles faciliteront cette transition vers une gestion plus responsable et moins énergivore des bâtiments, contribuant ainsi à une économie plus verte et durable.

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